Imaginez mangez…

Imaginez que vous mangez des fraises fraîchement cueillies en décembre en Allemagne. Ou que vous mangez des avocats mûrs pendant les hivers de juillet en Australie. Impossible direz-vous ? Effectivement de prime abord ces scenarii peuvent sembler relever de l’impossible, ou bien coûteux ou encore discutables sur le plan environnemental. Et pourtant ces scénarii sont bien réalité grâce à l’agriculture verticale qui accroit considérablement le champ des possibles en matière de solutions alimentaires.

Avec l’agriculture verticale, non seulement il n’y a plus d’aliments véritablement « hors saison » mais il est possible de livrer aux consommateurs bon nombre de variétés de produits frais et cultivés sans produit chimique. C’est en effet ce que propose l’ agriculture verticale dont la pratique consiste à cultiver des aliments en intérieur ou dans des espaces sous-utilisés comme les toits urbains. Les plantes poussent verticalement, en utilisant des lampes LED à économie d’énergie associées à peu ou pas de terre, des systèmes de recyclage de l’eau d’arrosage et des plateaux. Dans un tel environnement, des études ont montré des volumes de production plus élevés par mètre carré et ont prouvé que ces produits peuvent être plus riches en nutriments que la normale.

Alors que la population mondiale continue de croître et atteindra environ 9,15 milliards d’individus d’ici 2050, soit 60 % de plus par rapport à 2009 selon la FAO, les ressources environnementales doivent être économisées et l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement optimisée. Pour toutes ces raisons, alors que l’agriculture verticale n’était qu’une simple nouveauté il y a quelques décennies, elle se profile aujourd’hui comme une part non négligeable et prometteuse de l’agriculture durable et de la chaîne d’approvisionnement alimentaire mondiale.

Au cours des cinq dernières années seulement, l’agriculture verticale s’est développée encore davantage, en allant bien au-delà des petites cultures d’herbes aromatiques ou de salades et
elle fait désormais partie intégrante d’une agriculture durable. Aujourd’hui, avec l’agriculture verticale, il est possible de cultiver pratiquement tout ce que vous voulez partout dans le monde », explique Christine Zimmermann-Loessl, Fondatrice et Présidente de l’ Association internationale pour l’agriculture verticale (AVF).

L’ Agriculture verticale comme source d’approvisionnement de produits frais, hautement nutritifs et durables

Basée à Munich, en Allemagne, l’Association pour l’agriculture verticale (AVF) est une organisation internationale à but non lucratif composée de particuliers, d’entreprises, d’instituts de recherche et d’universités. Son but est de promouvoir et de faire progresser la croissance et le développement durables du mouvement agricole vertical. Sa croissance, explique Christine Zimmermann-Loessl, ne pourrait être plus importante.

« Les consommateurs ont besoin d’avoir accès aux produits, peu importe où ils vivent ou la période de l’année». Et plus que jamais, les consommateurs aspirent à être informés : ils veulent savoir comment et où leurs aliments sont cultivés », explique-t-elle. « L’agriculture verticale permet en partie de répondre à ces préoccupations de plus en plus fortes du consommateur. » Christine Zimmermann-Loessl poursuit en expliquant que l’agriculture verticale peut apporter davantage de transparence alimentaire : « Les consommateurs savent que le produit est local, il est donc aussi frais que possible. Les consommateurs bénéficient de plus de choix. Ils peuvent avoir des produits frais toute l’année, à des prix abordables. »

De nombreux agriculteurs qui ont opté pour cette technique, comme ceux faisant partie de l’AVF, fournissent leurs produits aux marchés fermiers locaux, aux restaurants et, de plus en plus, aux supermarchés locaux. « Ici en Allemagne, le grossiste Metro est l’une des chaînes qui travaille avec les agriculteurs membres de l’AVF », poursuit Christine Zimmermann-Loessl. « Et partout dans le monde, au Japon, en Chine, aux Pays-Bas et aux États-Unis, on observe une croissance fulgurante de l’agriculture verticale. Bien évidemment, l’agriculture verticale n’a pas vocation à remplacer l’agriculture conventionnelle mais plutôt à venir en complémentarité de l’offre traditionnelle de producteurs en proposant des options d’alimentation durables et locales ».

Transférer l’agriculture durable aux consommateurs

Bien sûr, aucun des avantages de l’agriculture verticale n’a d’importance si la récolte des produits n’est pas elle aussi suivie d’une chaîne d’approvisionnement durable et efficace. Christine Zimmermann-Loessl estime que les bacs réutilisables IFCO sont le partenaire idéal pour l’agriculture :

« Je respecte particulièrement l’engagement d’IFCO envers la durabilité qui est un parfait exemple de modèle d’économie circulaire appliqué pour créer une chaîne d’approvisionnement plus durable. Les bacs réutilisables font partie de l’économie circulaire : recyclables, réutilisables et efficaces. Le consommateur peut non seulement faire confiance aux produits cultivés dans une ferme verticale, mais aussi à la façon dont ces produits arrivent à destination dans les bacs réutilisables.

Il a ainsi accès à des aliments riches en nutriments et au sommet de leur fraîcheur grâce à ces emballages. la durée de conservation Une durée de conservation plus longue (jusqu’à quatre jours de plus, en utilisant les bacs réutilisables IFCO) permet de réduire les déchets potentiels, « une raison supplémentaire d’utiliser ce système », ajoute Christine Zimmermann-Loessl.